Pour être vraiment « intelligent » et posséder une certaine autonomie, nous allons résumer ici les différents objectifs à remplir pour mener à bien cette oeuvre :

- La compréhension de l'homme : cette étape peut paraître évidente mais elle reste très importante et surtout c'est une des plus compliquées à mettre en oeuvre (avec la formulation de la réponse). L'entité artificielle doit comprendre le langage naturel (comme on l'a vu plus haut) et être capable de le transformer en un langage plus simple pour traitement.
- La connaissance et la maîtrise de son environnement : l'entité doit savoir où elle est postée tant d'un point de vue hardware que géographique afin qu'elle puisse agir en conséquence. Elle doit maîtriser ce dernier en sécurisant tout ce dont elle a la charge notamment les données, qu'elles soient externes à son système intelligent ou interne et ceci dans un but d'auto-intégrité. Bref, elle doit assurer des fonctions de pare-feu ou d'anti-virus et de duplication de données via un ou plusieurs RAID.
- Appliquer la demande selon le contexte : ceci complète l'objectif précédent. Selon le contexte où l'entité se situe, elle doit adapter ses demandes et celles des autres : ainsi, si un informaticien demande à un gros système de faire un calcul qui prendra plus de 36 mois, l'entité devra être en mesure de lui proposer d'attendre la prochaine génération de microprocesseurs et ceci afin d'avoir un temps de calcul moins long mais surtout terminé avant que celui qui aurait dû être commencé n'ai terminé (36+X mois dans le cadre d'un lancement de calcul actuellement alors que ce sera (36+X)/2 si on lance le calcul dans 18 mois avec la prochaine génération). De même, le programme pourra posséder des humeurs qui selon le degré d'agressivité ou de gentillesse du maître d'oeuvre fera plus ou moins bien certaines requêtes (à déconseiller au niveau professionnel cependant). Enfin, si l'entité se révèle trop instable ou aux performances dégradées par un quelconque programme, elle conseillera alors soit de fermer l'application pour regagner des performances optimales soit d'attendre que cette application ait terminé afin que le monotâche de cette demande couplé au monotâche de l'application revienne au final plus rapide qu'une exécution simultanée (Système A.R.S.).
- La communication entre les différents modules pour la détection d'un problème ou une panne et mettre en place une solution de rechange : tout programme exécuté à l'intérieur du noyau d'IA devra communiquer en temps réel avec cette dernière afin de rendre compte de ses agissements, de ses éventuels problèmes ou des ressources nécessaires dans un but de stabilité et de rapidité. Les nouveaux systèmes d'exploitation pour particuliers commencent à être plus stables via de tels mécanismes mais la communication entre programmes d'éditeurs différents est assez difficile. En cas de problème, le système devra mettre en place des solutions afin de défendre l'intégrité des données : duplication des informations, fermeture des programmes dangereux pour le système, fermeture temporaire des modules inutiles en temps réel, etc (Système A.R.S.).
On peut donc imaginer sans problème un système d'IA qui crée un serveur local et virtuel à son lancement et qui « écoute » les logiciels qui feraient comme lui.
- Recompilation et optimisation du code afin de rendre le système plus performant : le système devra être capable via de nouvelles techniques (de tris par exemple) et au lieu de les inscrire dans sa base, les inscrira dans son propre code si la fonction est considérée comme importante : cependant, le système devra être capable de revenir en arrière et de posséder un module qui, en cas de problème grave, pourra restaurer le dernier système considéré comme stable et fonctionnel. Ce système devra être aussi capable de se remettre en service seul.
- Aider et rerouter l'homme dans ces tâches : l'homme ne doit en aucun cas se trouver face à un mur lors de l'utilisation de l'IA. Si l'IA ne reçoit aucune instruction extérieure compréhensible mais détecte une activité vis-à-vis d'elle-même, elle devra être capable de devancer les besoins du maître d'oeuvre et de l'aider si celui-ci semble perdu. Cela entrera en paradoxe avec la sécurité nécessaire car l'IA ne doit en aucun cas informer un utilisateur extérieur hostile. Par détection on considère aussi la mise en place de caméras que l'IA pourra commander si elle considère qu'un humain pénètre là où elle possède une fonction et donc pourrait à terme aider par rapport aux attitudes faciales de ce dernier.